Ce n’est plus un secret pour personne, de plus en plus de jeunes Antillais s’envolent pour la France « métropolitaine » chaque année. Certains y vont pour poursuivre leurs études et d’autres pour des raisons diverses. L’intérêt de l’article n’est pas de juger ce phénomène, le véritable problème c’est le fait que la plupart partent vers l’inconnu sans réellement imaginer qu’en dehors du coté positif qui les a attiré, d’autres facettes doivent être prises en compte. La liste qui va suivre n’est pas exhaustive, mais peut surement surprendre ceux qui ne s’y attendaient pas: bien sur, ce sont des généralités. Voici 5 trucs auxquels les Antillais ne s’attendent surement pas en débarquant à Paris!
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Personne ne te dira bonjour
Paris est une ville ou il fait bon 2 mois sur 12, et il faut croire que ses habitant sont aussi froids que le reste de l’année. Dans ton éducation, on t’a toujours appris à dire bonjour à « Madame untel » quand tu passe devant elle. Et on sais tous que cette dernière pouvait faire un scandale d’état si tu avais osé la croisé sans la saluer. 
A Paris c’est différent, quelque soit la personne que tu croisera, y compris dans un ascenseur, tu apprendra à calmer ta politesse. N’insiste pas sur le bonjour, tu risque de traumatiser la personne et finir en garde à vue pour harcèlement.
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Ta famille de Paris n’aura pas le même comportement que lorsqu’elle venait en vacance au pays
Ta famille était très gentille et tu a de très bon souvenirs d’elle et de tes cousins de là-bas lors des vacances scolaires de ton enfance aux Antilles. Elle va t’héberger quand tu sera sur Paris et tu a trop hâte de te retrouver en famille en France avec tes cousins et cousines avec qui tu espère « bouger ».
Éclate la bulle et ne sois pas offusqué qu’on t’appelle « blédard », d’ailleurs ton accent risque de les amuser (des antillais qui s’amusent de l’accent antillais, ça existe). En plus, les blédards ont une façon de vivre que les « non-bledard » ne trouveront pas civilisée. Tu devra changer un peu et te plier aux règles si tu ne veux pas te retrouver à la rue.
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Tu peux être le plus brillant au monde on ne te parlera que de rhum
Que ce soit dans le monde du travail, à l’université ou autre lieu ou tu es amené à fréquenter des personnes qui ne sont pas antillaises, tu aura beau faire tous les efforts d’intégration possibles et imaginables, tu restera le « timal » ou le « mwaka » du groupe qui n’est bon qu’à avoir « le rhum dans le sang ». Sauf si tu t’offusque et qu’on finit par te reprocher ton manque d’humour et finalement déduire que tu n’est pas « un vrai antillais ».
Si ça t’amuse, joue l’alcoolique pour leur faire plaisir, représente « ton rhum » avec fierté , mais ce comportement ne t’aidera pas et ne fera rien avancer.
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Il n’y a qu’aux Antilles que tu es un(e) chabin(e) ou un(e) négre(sse)
Ici tu est un(e) « renoi » (noir), quelque soit ta carnation. Oublie tous les termes de « bata » ceci, « chapé » cela, chabin etc. D’ailleurs ces mots ne sont pas dans notre vocabulaire par hasard, lis cet article et tu comprendra.
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Lorsque tu regrettera d’être parti, il sera peut-être trop tard
Le billet d’avion pour les Antilles coûte cher et dans certains cas un aller simple finit sans retour. Ou ja la ou ké rété! Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir partir aux Antilles au moins une fois par an, parfois tu devra attendre plusieurs années avant de pouvoir retourner voir ta famille. Imagine si tu te sens mal dans « le pays de la personne », gare à la dépression.
Bien sur tout dépend de l’objectif dans lequel on part et de sa motivation. Chacun à le droit de se sentir citoyen du monde et voyager au gré de ses envies, mais l’article s’adresse surtout aux jeunes qui placent leurs espoirs d’avenir meilleur dans un voyage vers l’inconnu.
Et vous, quels conseils auriez-vous à donner à un jeune qui s’apprête à partir?
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